Poutine & Trump : Encore des mots, toujours des mots, les mêmes maux (de tête)

 Par Suzy Wong

Suite à ma lecture ici

Le Duel des Mots Magiques et des Mots Tactiques : Trump fait son numéro, l'Ukraine attend les missiles.

(Musique douce et lancinante, style bossa nova, puis la voix parlée et séductrice de "Delon" arrive, ici Trump)
Donald Trump (parlé, avec l'assurance du businessman qui a toujours raison) :

— C'est étrange, je ne sais pas ce qui m'arrive ce jeudi soir. Je te regarde, Vladimir, comme pour la première fois.
Encore des menaces, toujours des menaces, les mêmes menaces. Je ne sais plus comment te le dire : j'ai le deal parfait !

Vladimir Poutine (chanté, air désabusé, comme Dalida) :
— Rien que des mots...
Mais tu es cette belle histoire d’ultimatum que je ne cesserai jamais de lire. Des mots faciles, des mots fragiles.

Trump :
— C'était trop beau ! Je vais sauver l'Ukraine.

Poutine :
— Tu es d'hier et de demain...

Trump :
— Bien trop beau ! Un prix Nobel de la Paix, c'est ma seule vérité !

Poutine :
— Mais c'est fini le temps des rêves ! Les ultimatums se fanent aussi, quand on les oublie. Tu es comme le vent qui fait chanter les violons... et emporte au loin le parfum des Tomahawk.

Trump :
— Missiles, bonbons et chocolats ! Par moments, je ne te comprends pas.

Poutine :
— Merci, pas pour moi, mais... tu peux bien les offrir à une autre qui aime les missiles et le parfum du chaos. Moi, les mots tendres enrobés de douceur, se posent sur ma bouche... mais jamais sur mon cœur.

(Interlude parlé, urgent et dramatique)

Trump : 

— Une parole encore, Vova ! Écoute mon ultimatum !

Poutine : 

— PAROLES...

Trump : 

— ET PAROLES...

Poutine : 

— ET PAROLES...

(Refrain, chanté avec une ironie mordante)

Poutine : 

— Paroles ! Et encore des paroles que tu sèmes au vent !
Voilà mon destin : t'entendre, t'entendre comme la première fois !

Trump : 

— Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots.

Poutine : 

— Comme j'aimerais que tu me comprennes...

Trump : 

— Rien que des mots !

Poutine : 

— Que tu me laisses en paix, au moins une fois !

Trump : 

— Des mots magiques, des mots tactiques, qui sonnent faux.

Poutine : 

— Mon seul tourment et mon unique espérance... Rien ne t'arrête quand tu commences. Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence.

(Final, grandiloquent et désabusé)

Trump : 

— Tu es pour moi la seule musique qui fait danser les sondages sur les dunes. Tomahawk, bonbons et chocolats! Si tu n'existais pas déjà, je t'inventerais.

Poutine : 

— Merci, pas pour moi, mais tu peux bien les offrir à une autre (coucou Zelensky !) qui aime les Tomahawk sur les dunes. Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche, mais jamais sur mon cœur.

Trump : 

— Encore un mot, juste une parole... Que tu es belle, Vova !

Poutine : 

— Paroles ! Et paroles ! Et paroles !

(Pendant ce temps, Zelensky est déjà à l'aéroport. L'Ukraine attend toujours les livraisons. Et nous, on écoute le téléphone sonner dans le vide.)