Guilbault : la bouc émissaire du troisième lien Et du reste
Par Suzy Wong
Bon, Geneviève Guilbault. On dit qu’elle devrait être démissionnée de ses fonctions. Ben voyons donc! C’est un peu comme dire que le pompier qui arrive sur un feu devrait se faire mettre à la porte parce qu’il a de la fumée dans ses vêtements.
C’est elle qui a ramassé toute la marde de "Monsieur un pont par million". Et puis, c'est aussi elle qui a eu la "job sale" de l’osti de troisième lien, ce projet-là qui rebondissait sans arrêt comme un ballon de plage dans le vent. On lui a refilé la patate chaude, pis là, on lui reproche d'avoir les doigts brûlés.
Elle a fait la job sale de Legault. On l’a envoyée dans la gueule du loup pour annoncer les mauvaises nouvelles et gérer les crises. Quand on la voit, on peut presque entendre le son des grincements de dents des autres ministres qui ont esquivé la corvée.
Alors, la prochaine fois que quelqu'un dit que c’est de sa faute, vous pouvez répondre que c'est un peu comme accuser le messager qui vient d’annoncer une mauvaise nouvelle. Elle a le rôle de bouc émissaire de service, pis elle s'acquitte de sa tâche avec une résilience qu’on devrait saluer.
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