Quand le Texas se noie : La politique du "laissez faire, laissez couler" !

 Par Suzy Wong

IA


"Drill, baby, drill" : Le nouveau bulletin météo qui vous met l'eau à la bouche (et partout ailleurs) !

Ah, le Texas ! Toujours un spectacle quand Mère Nature décide de faire la java, n’est-ce pas ? Surtout quand on a des génies au gouvernement qui semblent penser que les prévisions météo extrêmes, c'est juste du blabla de scientifiques. Parce que, soyons honnêtes, qui a besoin de savoir qu'un fleuve va se transformer en tsunami en deux heures quand on peut juste gueuler « Drill, baby, drill » et croiser les doigts très fort ?

La FEMA, ou comment scier la branche sur laquelle on est assis

C'est sûr, couper les vivres à la FEMA (l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence), c'est une sacrée brillante idée. À quoi bon anticiper les inondations quand on peut envoyer trois hélicos et deux canots après que tout le monde ait les pieds dans l'eau jusqu'au cou ? C'est un peu comme débrancher l'alarme incendie pour économiser sur la facture d'électricité et s'étonner quand la baraque part en fumée. Mais bon, l'argent, c'est l'argent, et il faut bien faire des coupes quelque part, même si c'est dans la sécurité des p'tits gars. Qui a besoin de prévention quand on a une politique du « on verra bien après » ? C'est le genre de logique qui ferait passer un poulet sans tête pour un stratège.

Les gamines disparues : des détails, n'est-ce pas ?

Et ces 20 gamines du Camp Mystic qui se sont volatilisées... pfff, des broutilles ! Qui se soucie de 750 mômes en camp d'été le long d'un fleuve qui peut monter de six mètres en un clin d'œil ? C'est juste du dommage collatéral. Après tout, les catastrophes naturelles, c'est la faute de la nature, pas du fait qu'on ait jeté les préparatifs aux orties. C'est le même principe que d'organiser un barbecue au pied d'un volcan en éruption et s'étonner de finir en brochette.

Ce qui est fascinant, c'est cette vision du leadership qui consiste à ignorer toutes les alertes et à tailler dans les budgets des services d'urgence. C'est audacieux, faut l'admettre. Peut-être que le plan secret, c'est de rendre les catastrophes tellement épiques que les gens n'auront d'autre choix que de devenir des Rambo de la survie ?

Finalement, si vous vous retrouvez au Texas et que l'eau monte, souvenez-vous : ce n'est pas parce que les services de prévision météo ont été envoyés paître, c'est juste que Mère Nature est une diva un peu trop exubérante. Et si jamais vous apercevez un hélico de la FEMA, saluez-le bien fort, même s'il débarque après la bataille. Après tout, mieux vaut tard que jamais, non ? Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un bon vieux "Je vous l'avais bien dit" après coup ?


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