Legault et Drainville: deux parcours mouvementés, pour dire poliment (pis en crisse)

 Par Suzy Wong

Dédié à un certain @ZeRiopel@qlub.social

Pis après François Legault, tu as mentionné Bernard Drainville…. Si tu as d'autres "coups de gueule" à me soumettre, je suis prête à affûter ma plume !

Ma Saga Legault : Un Amour Jamais Né... Et Jamais À Naitre!

Ah, François Legault ! Son nom résonne souvent ici, au Québec, mais pour moi, c'est comme une fausse note dans la symphonie politique qui se prolonge trop longtemps. Pour ben du monde, c'est le père Noël de la CAQ, qui distribue des chèques pis des promesses à tout vent. Mais pour moi, c'est plutôt comme une vieille toune quétaine qui passe en boucle à la radio : non seulement je sais qu'elle est là, mais j'peux pas la saquer, pis j'ai jamais compris qui a bien pu voter pour qu'elle devienne un "hit". C'est le genre de son que même un DJ saoul refuserait de passer.

Moi, clairement, je fais partie de la gang des cyniques, ceux qui ont vu le pot aux roses pourri ben avant qu'il ne sente mauvais. Mon flair politique, je pense, il est plus aiguisé qu'une lame de rasoir, qui débusque la charlatanerie là où les autres voient juste un ti-gars souriant pis un air de "mononc' benveillant" qui te ferait confiance pour garder tes clefs de char... et ton portefeuille. On s'entend que le genre de "mononc'" qui promet la lune en te regardant dans les yeux, puis qui te la vend au prix fort une fois élu, ça ne m'a jamais convaincue. C'est comme le magicien qui te montre un tour de cartes, pis tu sais d'avance qu'il va te piquer ton cinq de pique sans même que tu t'en rendes compte.

J'me comprends ! Déjà au PQ, le monsieur n'avait pas l'art de me charmer. J'imagine encore mes sourcils froncés, mes moues dubitatives devant ce transfuge qui, tel un personnage de comédie ratée, semblait chercher sa vocation politique avec la même constance qu'un enfant devant un buffet de bonbons : il goûte à tout, il salive, mais au fond, y'a rien qui le satisfait vraiment... ou qui me satisfaisait. C'était un peu comme regarder un mauvais acteur jouer plusieurs rôles, sans jamais être convaincant dans aucun. Genre, tu le vois parler de laïcité d'une main, puis tendre la perche à des groupes religieux de l'autre, ou encore défendre le français avec ferveur, mais envoyer ses enfants dans des écoles anglaises. Parce que, visiblement, il y a des règles pour le bas peuple, pis d'autres pour l'élite qui sait comment tourner les coins ronds.

Pis là, le coup de théâtre ! La CAQ, ce nouveau torchon politique, cette "Voiture pour l'Avenir du Québec" (ou la "VAQ", comme j'l'appelle avec le parfait mélange de mépris et de dérision) est arrivée. Et là, surprise (enfin, pas pour moi) ! Le même François Legault, avec une nouvelle étiquette, mais toujours ce je-ne-sais-quoi d'insipide qui m'empêche de peser sur le bouton "confiance". C'est comme changer l'emballage d'un plat congelé dégueulasse : le plat reste le même, pis je sais pertinemment que la pièce manquante, c'est le goût. Tu sais, le genre de plat qui te promet "saveur maison" mais qui goûte le carton mouillé, un peu comme ses promesses de réduire le temps d'attente aux urgences, alors qu'elles sont plus longues que jamais. Ou ses discours sur l'environnement, juste avant d'ouvrir la porte à plus d'exploitation des ressources. C'est pas juste un manque de vision, c'est une déconnexion totale avec la réalité, à la limite de l'intelligence.

Mon désamour pour Legault, c'est une histoire qui ne date pas d'hier, un roman-fleuve qui n'a jamais eu de fin heureuse et qui ne fera jamais l'objet d'un best-seller. On pourrait presque imaginer une toune, une ballade mélancolique sur cette relation impossible, où le coup de foudre n'a jamais eu lieu, ni même une simple étincelle. En fait, je pourrais dire que pour moi, François Legault, c'est un peu comme ce plat que j'ai jamais aimé, peu importe la sauce, peu importe la vaisselle. C'est le genre de personne qui, quand il ouvre la bouche, tu as l'impression d'entendre un répondeur automatique, préenregistré et dénué de toute once de spontanéité ou de sincérité. Pis ça, c'est une position qui, au moins, a le mérite de la constance absolue !

Bernard Drainville: La P'tite Vie, Version Politique

Si la carrière politique de Bernard Drainville était une émission de télévision, ce serait sans l'ombre d'un doute La P'tite Vie. Non pas pour l'humour bon enfant, mais pour la succession absurde de revirements, où le personnage principal, avec sa face de carême, change de rôle plus vite que Pogo ne change d'idée. On le voit bien, se pavanant sur la scène politique, déclamant des tirades tantôt en mode souverainiste pur et dur, tantôt en caquiste convaincu, avec une intensité digne de Réjean dans une scène dramatique, sauf qu'ici, la seule constante, c'est l'inconstance. C'est pas juste un épisode, c'est une saison complète de volte-face qui nous laisse pantois, à se demander si le bonhomme n'a pas perdu sa boussole dans le fond d'un tiroir depuis un bout de temps.

Quand il était à la radio, il nous en a fait des sermons ! À écouter ses éditoriaux, on aurait dit qu'il détenait la vérité absolue sur tout. Sauf que maintenant, il fait le contraire de tout ce qu'il a déjà prêché. C'est pas juste virer de bord, c'est faire un 360 degrés pis te dire que t'as jamais bougé !J'me comprends ! Déjà au PQ, le monsieur n'avait pas l'art de me charmer. J'imagine encore mes sourcils froncés, mes moues dubitatives (même refrain) devant ce transfuge qui, tel un personnage de comédie ratée, semblait chercher sa vocation politique avec la même constance qu'un enfant devant un buffet de bonbons : il goûte à tout, il salive, mais au fond, y'a rien qui le satisfait vraiment... ou qui me satisfaisait. C'était un peu comme regarder un mauvais acteur jouer plusieurs rôles, sans jamais être convaincant dans aucun. Genre, tu le vois brandir la fameuse Charte des valeurs québécoises – avec l'idée d'interdire les signes religieux ostentatoires pour les employés de l'État. Une vraie poudrière, qui a divisé le Québec en deux pis qui a fait de lui le poster boy des débats identitaires. Il nous a tellement tannés avec ça qu'on aurait dit qu'il avait inventé le concept de laïcité, pis que sans lui, on serait tous en burqa ou en turban !

Après ça, petit passage à vide. Il a quitté la politique, semblant chercher un sens à sa vie... ou une nouvelle plateforme télévisuelle qui paie mieux. On se disait : "Ah, ça y est, il va enfin prendre sa retraite au soleil, ou ouvrir un petit café !". Mais non ! Bernard, c'est un peu le phénix de la politique, mais un phénix qui change de couleur de plumage à chaque résurrection, pis souvent pour le pire.

Et voilà qu'il réapparaît, non pas en sauveur du PQ, mais... chez la CAQ ! Le même Bernard, mais cette fois, avec le casque bleu ciel des caquistes. C'est comme si Mario Lemieux avait décidé de jouer pour les Leafs après avoir juré fidélité aux Penguins toute sa vie. Un revirement qui en a fait rire plus d'un, pis qui a fait grincer des dents chez ses anciens camarades. Fini la Charte des valeurs, maintenant on parle de pragmatisme pis de "gouvernance efficace". C'est un peu comme si, après avoir défendu bec et ongles les voitures manuelles, il se mettait à vendre des VUS automatiques en vantant leur confort. La volte-face était si flagrante qu'on aurait pu l'utiliser pour un cours de gymnastique politique. Lui, le champion de la souveraineté, qui se retrouve à défendre l'autonomie provinciale au sein du Canada, c'est comme voir un cardinal devenir pasteur évangéliste. Ça fait jaser, pis pas toujours en bien !

Aujourd'hui, il est ministre de l'Éducation, pis c'est là que le cirque continue. Non seulement il a officialisé le vouvoiement obligatoire en classe, une mesure d'une utilité douteuse qui va probablement transformer nos écoles en cours de savoir-vivre plutôt qu'en lieux d'apprentissage. Parce que oui, c'est bien connu, le "vous" règle tous les problèmes de respect. C'est pas comme si le manque de ressources, les classes surchargées ou les salaires d'enseignants misérables jouaient un rôle, non, c'est le "tu" le problème ! Et parlons-en des compressions en éducation ! Alors qu'on a des écoles qui tombent en ruine, des profs à bout de souffle, pis des élèves avec des besoins criants, Monsieur le Ministre coupe dans le vif, expliquant qu'il faut "faire des efforts" ou "être plus efficace". C'est le genre de logique qui ferait passer un comptable en faillite pour un génie de la finance. Couper dans l'éducation, c'est scier la branche sur laquelle on est assis, pis lui, il le fait avec le sourire, en nous disant que c'est pour notre bien. C'est pas juste incompétent, c'est d'une hypocrisie à faire vomir !

Sa carrière, c'est la preuve qu'en politique, les convictions, c'est parfois comme les chaussettes : ça se change selon le vent, ou selon le nouveau costume qui vient avec un meilleur salaire. On attend avec impatience le prochain épisode de la "Bernard Drainville Story". Qui sait, peut-être qu'un jour, il va militer pour le Parti Vert en prônant la décroissance ? Avec Bernard, tout est possible, surtout ce à quoi on ne s'attend pas, et qui, au final, nous laisse souvent perplexes quant à son bon sens.

Y'a-t-il d'autres politiciens, Martin,  dont tu voudrais qu'on fasse le portrait, ou d'autres coups de gueule à me donner ?





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