Le Grand Nettoyage Social : Merci Medicaid ! * Moins De Démunis Malades, Plus D'Espace Dans Les Budgets (Et Les Cimetières)

 Par Suzy Wong


La Productivité Par L'Élimination : Le Plan Secret Pour Une Économie "Plus Saine"

Ah, Larry Summers qui s'inquiète pour Medicaid, quelle surprise ! C'est touchant de voir un économiste de cette envergure se pencher sur le sort des petites gens. On l'imagine déjà, une larme à l'œil, expliquant que priver les plus démunis de soins médicaux, c'est un peu comme retirer l'oxygène d'une salle de réanimation : ça paraît économique sur le coup, mais la facture du corbillard, elle, est salée.

Soyons honnêtes, les compressions dans Medicaid, c'est une idée de génie ! Pourquoi traiter un rhume à 50 dollars quand on peut attendre que ça dégénère en pneumonie à 50 000 dollars, n'est-ce pas ? C'est ça, la vraie gestion efficace des ressources. Après tout, un citoyen malade, c'est un citoyen qui ne consomme pas au restaurant, qui ne prend pas l'avion pour ses vacances, et qui ne paie pas d'impôts sur un salaire qu'il ne gagne plus. La productivité s'en porterait comme un charme !

Et puis, avouons-le, la file d'attente aux urgences, c'est un excellent moyen de créer du lien social. On y rencontre des gens de tous horizons, tous unis par la même passion pour l'attente et la douleur. Ça, c'est du vivre-ensemble, messieurs-dames ! Fini les conversations ennuyeuses autour d'un café, place aux échanges haletants sur les symptômes et les diagnostics incertains. Un véritable club social, avec la tension dramatique en prime.

La Productivité Par L'Élimination : Le Plan Secret Pour Une Économie "Plus Saine"

Quant aux hôpitaux qui pourraient fermer... Quelle aubaine ! Moins de lits, c'est moins de dépenses. Et puis, la nature a horreur du vide : les entreprises de pompes funèbres, elles, vont connaître un essor sans précédent. C'est ça, la magie du marché libre : quand un secteur périclite, un autre prospère. On déshabille Pierre pour rhabiller Paul, et tout le monde est content, surtout les actionnaires du secteur funéraire.

Finalement, si les Américains sont en moins bonne santé, c'est peut-être aussi une solution à la surpopulation. Un peu de darwinisme social appliqué à grande échelle, pour que seuls les plus aptes (et les mieux assurés) survivent. C'est d'une logique implacable, n'est-ce pas ? La nature est bien faite : elle élimine les faibles pour renforcer l'espèce. Et si le gouvernement peut lui donner un petit coup de pouce, c'est de l'écologie à son meilleur.

Alors oui, Larry Summers peut bien s'inquiéter avec ses gros chiffres. Mais nous, on sait que les vraies économies se font sur le dos des vivants... pour le plus grand bien des statistiques de mortalité. C'est ça, le progrès !



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