Le Commerce International : Le Nouveau Spectacle de l'Absurde, Commandité par les Tarifs!

 Par Suzy




Adieu Libre-Échange, Bonjour Chaos : Ou Comment le Marché Mondial est Devenu un Cirque

Ah, le libre-échange! Cette maudite belle patente qu'on nous vendait comme la solution miracle pour que l'argent circule comme une rivière pis que tout le monde soit ben heureux. Ça, c'était le bon vieux temps, avant que le grand manitou du sud, le cher Donald Trump, décide de nous pincer les fesses avec ses osties de tarifs douaniers. Parce que, tsé, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein?

Selon notre bon Mark Carney, y'a des chances que la nouvelle entente avec les States garde un bout de ces tarifs-là. Pas fort, direz-vous! On nous avait promis le paradis des affaires, pis là, on se retrouve avec des murs à la place. C'est comme si la protection des industries locales était revenue à la mode, un peu comme les cottes de jeans pis le tapis brun des années 70, ou le retour du fameux "mullet" dans les défilés de mode... une vraie catastrophe stylistique, mais économique cette fois!

Franchement, c'est d'une logique béton, vous trouvez pas? Pourquoi se casser le beigne à être les meilleurs quand on peut juste empêcher les autres de rentrer? C'est tellement plus facile de faire payer la note aux voisins pour nos propres niaiseries. Et puis, n'est-ce pas le summum de l'amitié entre nations que de se menacer mutuellement de taxes sur l'acier, l'aluminium, pis bientôt, j'imagine, sur l'air qu'on respire? Ça, c'est de l'amitié solide en tabarouette! C'est comme si votre voisin venait vous dire : "Moi, je t'aime, mais si tu continues à tondre ton gazon le samedi matin, je vais te charger une taxe sur tes tomates!" On est loin des belles paroles de coopération, on est plus dans le "chacun pour sa gueule, pis les tarifs pour tous!"

La Stratégie du Grand Gars… ou du Gars qui Cherche le Trouble ?

Pis là, on se pose la question : est-ce que le Donald a un plan bien ficelé ou ben s'il lance des dards de feutre les yeux fermés sur une carte du monde, en espérant que ça tombe pas sur Mar-a-Lago? Sa méthode, c'est de nous pousser à bout, de nous tanner jusqu'à ce qu'on crie "Mère!" pis qu'on lâche le morceau. C'est le gros jeu du "qui va flancher en premier?", mais avec des milliards de piastres pis des jobbes de monde ordinaire qui pendent au bout. C'est un peu comme si votre belle-mère menaçait de ne plus jamais vous inviter pour le souper de Noël si vous ne mangiez pas toutes ses patates pilées. À force de nous achaler avec ses menaces de tarifs, est-ce que les partenaires vont finir par sacrer leur camp pis aller voir ailleurs si c'est plus vert? Genre, le Canada va se dire : "Bye-bye, les États-Unis! On va vendre nos billots de bois au Yéti, il a l'air moins compliqué et plus prévisible que le grand blond!"

C'est là que l'affaire de M. Carney prend tout son sens, mon chum. Y'a des rumeurs qui courent comme quoi le Canada a peut-être trouvé le moyen de refourguer son acier pis son aluminium ailleurs. Parce que, soyons francs, quand on se fait continuellement rentrer dedans par son plus gros client, faut ben trouver une autre porte. Ce serait le fun que le Canada annonce qu'on a des nouveaux acheteurs pour notre stock, juste pour montrer au grand gars du sud que le monde ne tourne pas juste autour de son nombril. Ça serait toute une claque dans face! Un peu comme si votre ex se mettait avec quelqu'un de super beau et riche, juste après que vous l'ayez largué pour ses chaussettes trouées.

Le Retour de Bâton?

Moi, j'ai l'impression que cette stratégie de "taponner" tout le monde va finir par lui revenir en pleine face, à Monsieur Trump. Parce qu'à un moment donné, les autres partenaires vont se dire : "Hey, ça suffit le cirque! Avec les States, on dirait qu'y a plus rien à faire pour les trois prochaines années." Ils vont juste lever les mains et aller investir leur énergie ailleurs, dans des pays qui ont l'air de savoir ce qu'ils font et qui ne changent pas les règles du jeu à chaque vingt-quatre heures. C'est comme un joueur de hockey qui passe son temps à donner des coups de bâton au lieu de marquer des buts : à la fin, il se retrouve au banc de pénalité, pis les autres gagnent la partie!

D'ailleurs, on le voit de plus en plus, le Canada se dégêne avec ses autres partenaires. Les échanges sont pas mal soutenus avec l'Union européenne, pis peut-être même avec l'Inde, maintenant que notre cher Justin Trudeau est retourné à sa vraie passion : tik tokeur! Quand t'es plus occupé à faire des passes de danse pour la jeunesse numérique qu'à te battre avec les douaniers américains, ça laisse du temps pour tisser des liens ailleurs, n'est-ce pas? C'est ça, la diversification, version 2.0 ! On se prépare à vendre des érables aux Inuits, pis des castors aux martiens, juste pour le principe!

Alors, le libre-échange, est-ce qu'il est fini pour de bon? Ben non! Il est juste parti en vacances aux Bermudes, dans un tout-inclus de luxe, loin des emmerdes du monde. Pendant ce temps-là, nous autres, pauvres péquenauds, on va continuer à naviguer dans ce nouveau bordel commercial, où chaque transaction est un coup de dés, pis où les gagnants sont ceux qui ont les plus gros bras – ou ben, dans ce cas-ci, les plus gros tarifs.

Mais pas de panique, l'idée du libre-échange, elle va toujours exister, quelque part. Peut-être dans les livres d'histoire, à côté des légendes du Yéti pis du Lac-à-l'Eau-Claire. Pis qui sait, un jour, un autre chef, un peu moins... disons... capricieux (moins "orange", disons), va peut-être redécouvrir le plaisir de faire du business sans se tirer dans les pattes. En attendant, attachez votre tuque avec de la broche, ça risque de brasser pas mal! Et si ça va trop mal, on pourra toujours vendre des poutines à la lune.


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