J.D Vance, Le Vice-Président : Le Vernis qui Cache la Marde Ancestrale

 Par Suzy Wong

Ah, le vice-président des États-Unis ! Ce poste tellement... nécessaire, tellement visible, souvent occupé par des ti-namis dédiés à la job et aux affaires de l'État. Mais là, on dirait que le sort a décidé de nous jouer un tour de cochon en nous refilant un numéro... spécial en maudit.

Pendant que le président, dans sa grande sagesse pis son amour des bains de foule, se pogne le beigne avec le faste de sa fonction pis les verts de ses clubs de golf, en laissant les vraies affaires aux autres, le vice-président, lui, a trouvé une vocation ben plus... intellectuelle, tabarnak ! Son vrai portfolio, on dirait, c'est pas les politiques publiques, mais ben la philosophie de la régression. Toute une patente, ça !

Oublie les responsabilités plates, les dossiers épais pis les poignées de main forcées avec des zouaves de pays étrangers. Le vice-président américain excelle dans l'art de mettre un beau vernis d'intellectualisme sur c'qui est, au fond, de la pure marde, de la corruption à gogo pis de l'incompétence crasse. C'est le porte-parole officiel de ce national-populisme qui, grâce à lui, a l'air soudainement moins cave pis plus... pensé. C'est comme mettre du beau papier d'emballage sur un vieux steak avarié.

Sa grande œuvre, sa contribution essentielle à l'avenir de l'Amérique, c'est pas de bâtir des ponts (sauf peut-être pour barrer le chemin aux autres, évidemment) mais de redéfinir avec une précision de chirurgien ce que ça veut dire être Américain. Parce que pour lui, l'Amérique, c'est pas une "idée", non, ciboire ! C'est pas cette niaiserie des "tous les hommes sont créés égaux" de la Déclaration d'Indépendance, cette formule ben trop inclusive qui, sacristi, pourrait faire croire qu'y a des "milliards" de pas-Américains qui pourraient devenir citoyens. Quelle osti de joke !

Non, l'Amérique, c'est une "gang de monde qui partage une histoire pis un avenir ensemble". C'est une affaire de sang, de terre, d'ancêtres qui se sont battus – même si c'était pour des causes pas fort glorieuses comme la Guerre de Sécession. Les autres, les ingrats qui trouvent l'Amérique "contradictoire", devraient se trouver chanceux en crisse d'être encore vivants pis de pas l'insulter. Après tout, y'a des classes de monde, n'est-ce pas ? Ceux dont les ancêtres datent de Mathusalem ont, évidemment, ben plus de droits sur le pays que ceux qui viennent d'arriver. C'est du gros bon sens !

Un bon sens qui sent drôlement le XIXe siècle, cette belle époque où la Cour Suprême décidait que certains humains ne pourraient jamais être citoyens parce qu'ils étaient "inférieurs". Une époque où le "cordon électrique" de la Déclaration d'Indépendance était coupé sans vergogne pour justifier l'exclusion pis l'esclavage. Ah, le bon vieux temps !

Alors, pendant que le président se pogne le beigne à serrer des mains pis à jouer au golf, le vice-président, lui, s'attaque à une tâche ben plus importante pis sournoisement sinistre : démolir en douce les fondations égalitaires du pays pour les remplacer par une hiérarchie d'ancêtres. Il se contente pas de l'incompétence pis de la corruption ; il leur donne un cadre, une philosophie, un passé revu pis corrigé. C'est un peu comme donner un manuel de savoir-vivre à un ours mal léché.

On peut dire qu'il est pas "pire" que le président par son incompétence, mais ben par la façon frette dont il ramène l'Amérique vers ses "pires traditions", en justifiant l'exclusion pis la soumission avec un sourire en coin. C'est l'architecte du cauchemar, pendant que le boss fait de la figuration. Pis ça, c'est vraiment troublant, en maudit.