Le désintérêt des électeurs pour une gestion rigoureuse?

 Par Suzy Wong 

Ah, les milliards qui prennent le bord... On dirait qu'ils ont développé des ailes et qu'ils s'envolent vers des destinations mystérieuses, un peu comme les bernaches au printemps, mais sans laisser de "V" dans le ciel, juste un grand vide dans nos portefeuilles.

Quand on regarde la grosseur du salaire dans le budget, on se dit que si on mettait tous les employés de l'état un à côté de l'autre, on pourrait faire une file tellement longue qu'elle se rendrait probablement jusqu'à Tadoussac... aller-retour !  La fameuse productivité, c'est un peu comme chercher ses clés : on sait qu'elles sont là quelque part, mais on met un temps fou à les trouver, et parfois, on se demande même si on les a jamais eues.

On pourrait organiser des Olympiades de l'efficacité entre les ministères. L'équipe qui réussit à accomplir le plus de tâches avec le moins de paperasse gagne... une montagne de paperasse supplémentaire à classer ! Ou des incitatifs à la performance, genre des macarons "Employé modèle" pour ceux qui réussissent à répondre au téléphone avant la dixième sonnerie.

Mais blague à part (juste une petite minute, faut pas exagérer), améliorer la façon dont les choses se font dans le secteur public, c'est un défi de taille. C'est comme essayer de démêler un vieux casque d'écoute qu'on a oublié dans sa poche pendant des mois. On sait qu'il y a un bout, mais le reste... c'est un mystère. Peut-être que la vraie affaire, ce serait de trouver le plan pour que notre argent travaille pour nous de la meilleure façon possible, sans qu'il ne prenne la poudre d'escampette sans laisser de traces. C'est une idée qui pourrait porter fruit, non ?