L'acier et l'aluminium dans le trouble: le Canada a un plan... ou presque!

 Par Suzy Wong 



La Panique? Connais pas!

Voyons, la panique? Tabarnouche, on est au Canada, pas dans un épisode de Trump Show! Le Vieux au teint orangé, avec ses menaces de doubler ses tarifs sur l'acier et l'aluminium à 50% – parce que 25%, c'était juste un amuse-gueule pour lui – pense qu'il va nous faire peur? Ben coudonc! Ottawa garde son calme olympien. On est pas nés de la dernière pluie, nous autres.

Une économie, une gang!

Notre bon premier ministre Mark Carney, avec son air de ne pas y toucher, s'en va rencontrer toutes les têtes fortes des provinces et des territoires à Saskatoon. Leur mission? Bâtir une seule économie canadienne. Ah ben bravo! C'est sûr que l'idée est brillante. On se demande pourquoi on n'a pas mis ça en place avant, tsé. Peut-être qu'avec une économie unie comme les doigts de la main, les menaces protectionnistes de Trump vont s'envoler comme des mouches en automne.

Des gros projets, c'est ben l'fun!

Et parlons des grands projets d'intérêt national qu'on va « « réaliser plus rapidement »! On imagine déjà les discussions, avec du monde qui se gratte le coco pour trouver le prochain grand plan. Ça va sans doute aboutir à la création d'un nouveau comité pour étudier la faisabilité des études de faisabilité. C'est ça, la vitesse grand V canadienne! Pendant ce temps, nos pauvres producteurs d'acier et d'aluminium se demandent si leur ferraille va finir par rouiller dans les entrepôts, à force d'attendre que le marché américain se dégèle.

Le plan béton du Canada!

Le Canada, lui, a un plan. Un plan tellement ingénieux que personne ne le comprend. C'est un peu comme jouer aux dames avec un adversaire qui lance ses pions n'importe comment, et nous, on répond en sirotant notre café et en se disant que le problème va se régler tout seul. Après tout, les menaces de Trump, c'est comme la température à Montréal: ça change toutes les cinq minutes. Faut juste attendre que le soleil (ou la raison) revienne.

En attendant, nos sidérurgistes et alumineries peuvent se dire qu'ils sont la risée du monde. Une risée qui, malheureusement, va se payer en piasses canadiennes. Mais on va pas paniquer, on est fiers de nos racines. Le Canada est fort, le Canada est résilient. Et surtout, le Canada a toujours une bonne p'tite bière fraîche pour passer le temps.

Alors, on se serre les coudes, pis on regarde le show des Américains. On est bien plus forts que ça, non?


Commentaires

En_passant a dit…
A la quantité d'acier que ça prendrait pour refaire et construire les infrastructures nécessaires, on aurait pas en exporter, on en manquerait.

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