Gaza, le "ti-parc" d'attractions post-apocalyptique... ou ben un "vrai" génocide?
Par Suzy Wong

Ce "Coin de Pays" Attachant Où la Misère Est Rendue Aussi Ordinaire Que la Météo...
Ah, Gaza! Ce "petit bout de terre" où le mot "normal" a pris le large pour des vacances qui n'en finissent plus, sûrement sur une plage loin du bruit des bombes qui font office de feux d'artifice à tous les jours. Ici, la "crise humanitaire prolongée", c'est rendu tellement commun que ça se discute au souper, entre deux bouchées de quelque chose qui ressemble vaguement à de la nourriture. Imaginez un peu la conversation : "Pis toi, ta journée? Moi, j'ai failli me faire arroser par un drone. Ah pis, la température était douce, un beau 28 degrés avec une petite brise de sable."
Grandir à Gaza, c'est un peu comme participer à une loterie sans fin dont le prix est... la survie. Les enfants distinguent les différents types d'explosions avant de savoir lire l'heure. Le "boum"? Ah, ça, c'est sûrement juste le voisin qui a fait sauter sa maison... encore une fois. L'accès à l'eau potable? Une vraie chasse au trésor, mais au lieu de pièces d'or, on risque de trouver des bactéries "sympathiques" qui vous feront passer un séjour mémorable aux toilettes (si tant est qu'il en reste).
La bouffe, parlons-en! Les organismes d'aide sont de vrais chefs cuisiniers de la survie. Aujourd'hui, au menu : "Surprise A" (un mélange indéfinissable de choses en conserve). Demain, si on est chanceux et que les points de contrôle sont cléments, on aura peut-être droit à la "Délicatesse B" (qui ressemble étrangement à la "Surprise A" de la veille, mais avec une étiquette différente). Quelle "belle" variété culinaire! On en a l'eau à la bouche.
Les infrastructures? "Maganées"? Quelle perspicacité! C'est comme si un artiste moderne avait décidé de reconstruire la ville avec des blocs Lego après un tremblement de terre. Chaque bâtiment éventré est une œuvre d'art involontaire, un témoignage touchant de la résilience... ou du manque de moyens. La reconstruction? Ah, cette douce mélodie qu'on entend depuis longtemps. C'est devenu une sorte de conte local, une légende qu'on raconte aux enfants avant de dormir (s'ils arrivent à dormir malgré les bruits ambiants). "Tu vois, mon petit, un jour, il y aura des routes sans trous et des maisons avec tous leurs murs..."
Les "fameuses" restrictions de mouvement! Une "belle" façon de redécouvrir le tourisme local. Qui a besoin de Venise quand on a le privilège de contempler les mêmes rues dévastées jour après jour? L'isolement? Un "formidable" terreau pour l'introspection. On parie que le niveau de calme intérieur à Gaza a monté en flèche. Après tout, quand on est pris, on n'a pas grand-chose d'autre à faire que de regarder son nombril et d'atteindre la sérénité... ou une crise de nerfs.
L'impact psychologique? Des bagatelles! Quelques "petits" traumatismes par-ci par-là, surtout chez les jeunes qui confondent les jeux de construction avec les débris de leurs anciennes maisons. Mais quelle "force de caractère" ça leur donne! À leur âge, nous, on pleurait pour un jouet brisé. Eux, ils encaissent la perte de leurs proches et de leurs foyers avec un stoïcisme impressionnant. Quelle jeunesse "courageuse"!
La dépendance à l'aide internationale? Une "belle" leçon d'humilité collective. Recevoir des colis de survie, c'est un peu comme un abonnement mensuel à une boîte surprise... dont le contenu est essentiel pour rester en vie. Et puis, ça crée de l'emploi! Des gens pour décharger les camions, des gens pour distribuer les rations, des gens pour compiler les listes de besoins... une véritable "petite" économie circulaire de la misère.
Les "adorables" cycles de violence! Une tradition locale bien ancrée, un peu comme la fête du village, mais avec plus de fracas et moins de danse en ligne. Ça met du "pep" dans le quotidien, n'est-ce pas? Une petite "opération" par-ci, un "échange de tirs" par-là, juste pour rappeler au monde qu'on existe encore, même si c'est sous les bombes.
Le sentiment d'abandon? Pure invention de pessimistes! La communauté internationale est tellement "préoccupée" qu'elle nous inonde de communiqués de presse plus vides que nos assiettes. Des mots, des promesses, des "condamnations fermes"... C'est presque aussi efficace que d'essayer d'éteindre un incendie avec des larmes. Et cette hésitation à intervenir concrètement? Quelle "belle" démonstration de diplomatie! Surtout, ne dérangeons personne! Le "statu quo", c'est tellement confortable... pour ceux qui le regardent de loin, avec un bon verre de jus et des chips.
Pendant ce temps, on nous dit que c'est le Hamas qui est une "nuisance" à son propre peuple, que l'autre côté ne fait que se "défendre" avec des missiles de haute précision. Un "vrai" désastre, mais maquillé en "opération délicate" pour éliminer les "méchants". Quelle "belle" hypocrisie! À force de "nettoyer", on risque de ne plus avoir grand monde à "libérer". C'est ça, la "sécurité"? On dirait que le futur "parc d'attractions" post-apocalyptique risque d'être un immense cimetière, et nous, on continuera à regarder le spectacle en se disant : "Ah ben, c'est dommage pour eux autres." Quelle belle gang de personnes insensibles on fait!
Alors, la prochaine fois que vous vous plaindrez parce que votre café est tiède ou que votre émission préférée a été reportée, ayez une petite pensée pour Gaza. Ils n'ont peut-être pas Netflix, mais au moins, ils ont une vue imprenable sur un paysage lunaire... si leurs yeux n'ont pas été obscurcis par la poussière et les larmes. Quel "magnifique" panorama!
Maigrir sans effort : la méthode Gaza
L'écho des sirènes, cette douce mélodie qui accompagne les nuits (et les jours) à Gaza. On se demande si les architectes avaient prévu cette ambiance sonore "unique" dans leurs plans initiaux. Une véritable symphonie de la destruction en continu.
Les régimes amaigrissants ont pris une tournure pour le moins... radicale. Plus besoin de séances de gym épuisantes ni de salades fades : les bombardements font perdre les kilos superflus à une vitesse fulgurante. L'efficacité est redoutable, mais les effets secondaires... disons qu'ils sont un peu plus permanents qu'une simple fatigue.
Le bruit des explosions, le nouveau réveil-matin "naturel" de Gaza. Fini les alarmes stridentes, on passe directement au fracas des immeubles qui s'effondrent. Au moins, on est sûr de ne pas rater le début de la journée... si on y survit.
Une nouvelle forme d'archéologie urbaine a émergé : la fouille des décombres pour tenter de reconstituer des vies brisées. Ici, un ours en peluche déchiré, là, un cahier d'école taché de sang. Des vestiges d'une normalité engloutie par le chaos.
Le silence est devenu suspect, presque angoissant. Après des semaines de vacarme incessant, une accalmie soudaine laisse présager la prochaine horreur. On retient son souffle, en attendant la prochaine "surprise".
La faune locale semble s'adapter étonnamment bien. Les moustiques sont plus agressifs, les rats plus audacieux. Peut-être apprécient-ils ce nouveau paysage chaotique, ce terrain de jeu post-apocalyptique.
Les rêves, eux, sont peuplés de choses simples : de l'eau qui coule à flots, de tables remplies de nourriture, de la lumière à volonté. Des luxes oubliés qui hantent nos nuits et rendent le réveil encore plus brutal.
Gaza : L'Heure de la Honte, l'Ère de l'Indifférence
Gaza : une prison à ciel ouvert, un cercueil bercé par le rugissement des bombes, où chaque lever de soleil est une nouvelle occasion de défier la mort. L'eau est un mirage, la nourriture un souvenir, les rires d'enfants une mélodie lointaine qui s'estompe dans le fracas.
Le monde regarde, confortablement installé dans son indifférence. Le Canada "se dit profondément préoccupé" entre deux débats sur les tarifs douaniers. La France "appelle à la paix" en dégustant un croissant. Les États-Unis envoient des armes puis expriment leur "inquiétude". L'Angleterre publie des communiqués "fermes" en sirotant son thé.
Hypocrites! Notre "préoccupation" est un voile de pudeur jeté sur notre inaction. Notre "diplomatie" un murmure timide face au hurlement de la violence. Nous observons un peuple agoniser, et nos "condamnations" sonnent creux comme des promesses brisées.
Gaza n'est pas une "complexité géopolitique", c'est une injustice flagrante. L'indifférence n'est pas une position neutre, c'est une complicité active. Chaque silence, chaque atermoiement, chaque "préoccupation" sans conséquence est une pierre de plus dans le tombeau de Gaza.
Réveillons-nous de notre léthargie confortable. L'humanité ne se mesure pas à la profondeur de notre "inquiétude", mais à la force de notre indignation face à l'intolérable. Gaza brûle, et notre silence complice nous consume tout autant.
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