Denis Coderre et la Place des Montréalaises: Quand l'Égo Rencontre le Pavé
Par Suzy Wong
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Laissez-moi vous conter la triste histoire d'un visionnaire incompris, d'un bâtisseur dont le génie a été volé sous son propre nez. Denis. Oui, Denis Coderre. Il a eu une idée, une idée de génie, une idée qui allait changer la face de Montréal pour toujours! Une place! Pour les femmes! Il a tout planifié, chaque pavé, chaque banc, chaque... euh... affaire qui se trouve sur une place.
Pis là, le drame. Les élections! Il perd. Une première fois. Une deuxième fois. Un coup bas, une trahison! La Plante, cette... cette jardinière de trottoir, a osé s'approprier son œuvre! Elle a coupé le ruban, elle a souri, elle a même osé faire des discours! Comme si elle avait eu quelque chose à voir là-dedans!
Pauvre Denis. Il erre maintenant dans les rues de Montréal, l'âme en peine, murmurant des litanies sur les bancs publics. « C'était mon idée... mes pavés... mon ruban... ». Pire, personne ne le reconnaît. Ils sont tous trop occupés à profiter de sa place, de sa magnifique, sa place des Montréalaises. Ils osent même s'asseoir sur ses bancs! L'ingratitude, c'est vraiment le pire des péchés. Et dire qu'il aurait pu être chef du PLQ! Ou même pape, qui sait? Avec un peu de chance, il aurait pu bénir sa place des Montréalaises depuis le Vatican. Mais non, le destin en a décidé autrement. L'ingratitude, c'est vraiment le pire des péchés.
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