Ces agressions contre nos valeurs démocratiques... (2ème partie)


«Il ne faudrait pas céder à la peur face aux agressions contre nos valeurs démocratiques, aux jours d'aujourd'hui, je le sais bien. Mais franchement, avouons que c'est plus facile à dire qu'à faire ! Jadis, je courais les gros rassemblements avec fiston et le chéri. Mais par les temps qui courent et, cela, même si je suis tout à fait consciente que l’Occident est encore et toujours relativement épargné par les terroristes, les attaques récentes faites à Londres, en France et ailleurs, ça m'a enlevé l'envie d'aller dans les gros bains de foule avec mon chum et mon fils. Moi, je n'ai pas peur de me faire tuer. Ni peur de me retrouver infirme. En fait, j'ai surtout peur de survivre à mes deux hommes si on se retrouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Juste penser vivre le reste de ma vie sans eux, ça me tue. Alors si ça devait arriver...»

Salut Suzy, 

Suite à ton billet d'hier où cet extrait m'a touché, j'ai envie de te répondre ceci aujourd'hui :

Pour ma part, je ne cours pas plus après les foules que toi.  Mais moi, ce n'est pas la menace terroriste qui est pas ma plus grande crainte.  En fait, moi, J'appréhende bien plus les mouvements de foule causés pour n’importe quelle raison.  Eh oui! Tu sais, un mouvement de foule peut aussi être causé par autre chose qu'un acte terroriste, tel qu'un accident (un toit qui s'écroule), un incendie (surtout si on se trouvait dans un lieu clos, un aréna, etc).   Tu vois, moi Je crains bien plus de me faire piétiner ou agresser que de me faire exploser par un membre de l'EI.

Remarque, moi, j’aime beaucoup me promener au centre-ville de Montréal, sur la rue Ste-Catherine, surtout dans le secteur du quartier des spectacles et quand il n'y en a pas !  Je stationne ma voiture pas trop loin et je vais m’y balader.  Même si j’y suis souvent allé auparavant, maintenant je m'abstiens de m'y rendre pendant la période du Festival de Jazz. La foule y est généralement trop dense. En cas d’incident, je peux m'imaginer très facilement que ça deviendra trop compliqué de m’en échapper et n'aimant pas le « sauve qui peut », je préfère aller voir ailleurs si j'y suis.

Imagine un p’tit comique qui déciderait de faire exploser un pétard au beau milieu de la foule? Ça serait sans doute la panique autour.  Et tout le monde sait que sous la panique les décisions intelligentes se font plutôt discrètes.  Bref, je crains bien plus ce genre d’incident qu’un attentat terroriste, même si on ne peut pas non plus l’exclure par les temps qui courent.  Mais comme tu l'as dit dans ton billet, Suzy, les chances de subir un attentat terroriste sont minces.  D'ailleurs, souhaitons que ça ne change pas dans les prochaines années.

Il ne faut pas non plus se laisser conditionner par quelque chose qui arrivera ou n'arrivera pas un jour. Parce que ça, c’est jouer le jeu de DAESH ou peu importe le groupe qui souhaite nous faire peur. Aujourd’hui, on fait allusion à DAESH, mais demain, ça pourrait être un groupe néo-nazi, etc...  Il ne faut pas embarquer dans une phobie puisque  comme tu l'as mentionné, c’est exactement ce que veut un terroriste. Continuons à vivre, à s’amuser, à rire, à festoyer... c’est la plus belle manifestation qu'on peut faire pour combattre et gagner contre la haine.

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