Quelques jours plus tard...

Il n'y a pas eu de funérailles après le décès de mon  père, ma mère trouvait que ça en était assez.  Après tout, il est vrai qu'elle s'en est occupée vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant les trois dernières années et que dans ses derniers jours nous le veillions à chaque minute.  Et à dire vrai, avec cette maladie qu'est la démence vasculaire, ça faisait belle lurette que l'homme qui était son conjoint et notre père avait disparu.  Il était devenu l'ombre de lui-même...

Voilà, même s'il n'est ni enterré ni en cendres, bientôt, soit quand ma mère reviendra de son séjour abitibien parmi les siens, une fugue si on pouvait l'exprimer ainsi, on essaiera de trouver ce qu'on en fera...

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