One fucking day I’ll be lucky!

Vais pas bientôt pouvoir coucher dans mon lit à moi tous les soirs. Voyez-vous, ai vu mon chirurgien vendredi matin, ne m’a rien dit qui méritait d’être célébré, bien au contraire. Bref, 24 heures ont succédé à ce diagnostic d’hier et ne suis toujours pas en mesure de m’y résigner, encore moins de sourire à la vie aujourd’hui. À ma maudite vie qui m’attend astheure. Ah! si au moins j’avais eu conscience de ce discours qu’il allait me communiquer, aurais eu moins l’impression d’être dupée. Merde! qu'est-ce que je vais faire maintenant?

Faut que je le dise : suis pompée. Dépitée. Profondément à l’envers et sur le bord de la potence. Suis à plat et ne sais pas trop par quel moyen m’en replacer. Ne sais plus si ai encore le désir de persévérer d’espoir. Ai presque l’envie de me shooter une bonne neurasthénie et de la laisser couler dans les veines jusqu’à ce que la mort s’en suive. Anathématisée vie. L’Haïssable! Faut que je l’admette : suis mortifiée. Effarouchée. Énormément tourmentée par la douleur que j’ai subie après la chirurgie. Suis déjà démoralisée à l’idée que celle-ci récidive à un de mes levers attenants, voilà que c’est maintenant couru d’avance qu’elle reviendra. C’est inévitable, la radiographie le chante. Reste à savoir maintenant quand elle avivera et de quelle manière m’en réchapperai cette fois-ci. Ai quasiment la certitude qu’elle adosse une de mes aurores avoisinantes; qu’elle revêtit un jour de cette année!

Crotte de bique! Comment ai-je pu croire que je me rétablissais véritablement? Me suis laissée berner par mon optimisme.  Sans ambages, le dis : quelle conne je suis!  Malgré cela, faut que je garde espoir :
«I have to wait I have to wait...
One fucking day I’ll be lucky!»

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