L'Amérique taxée, l'Europe secouée : Le show de l'escalade est commencé !

 Par Suzy Wong 

L'iPhone à la sauce Trump : Quand l'Amérique fabrique ses pommes, même si ça sent le bacon !


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Ben, mes chers amis, attachez votre tuque avec de la broche, parce que le show de ce cher Donald — qu'on pourrait appeler « le grand timonier de la négociation » (parce que négocier, pour lui, ça veut dire menacer et crier plus fort)— il est loin d'être fini !  
Après avoir rêvé de murs tellement hauts qu'ils empêcheraient les mouettes de traverser la frontière (parce que, tsé, les mouettes, c'est ben connu, elles sont toutes clandestines); après avoir rêvé d'une taxe sur l'air qu'on respire (juste pour que le réchauffement climatique soit plus rentable, un peu comme quand ton beau-frère te taxe pour le gaz quand tu prends son char), et d'une taxe sur la gravité qui serait parfaite pour nous faire voler plus léger (pis en même temps, renflouer les coffres, astucieux !), il s'attaque maintenant à nos précieux iPhones. Et là, c'est pas une blague de mon oncle Maurice!


Imaginez la scène, là : le Maître du Chaos Organisé (parce que c'est le seul qui arrive à faire du sens avec le n'importe quoi), un matin, en train de déjeuner ses croquettes de poulet, son Diet Coke, ses muffins aux pépites de gras de bacon pis son café noir comme l'âme d'un agent de la circulation, il se lève d'un bond. Une idée de génie lui traverse la tête (probablement en écrasant deux-trois neurones qui faisaient la sieste) :  « Et si on taxait les iPhones ? Mais oui ! Ces bibelots brillants, assemblés on-sait-pas-trop-où par du monde qui, de toute évidence, n'ont pas la moindre idée de la grandeur de l'Amérique et de ses châteaux de cartes ! »


La manufacture du futur, made in USA !


Et voilà, la menace est jetée, comme une pelle de neige dans la face : 25 % de taxe à l'importation si Apple ne rapatrie pas sa production. Parce que, soyons francs, fabriquer un iPhone, c'est comme monter une patinoire dans la cour : ça prend juste quelques gars du quartier qui s'y connaissent en débrouillardise, deux-trois ingénieurs qui ont un doctorat en lancer de souliers mous, pis voilà, le tour est joué ! On peut même imaginer des lignes de production où les employés, entre deux gorgées de root beer pis une partie de pétanque, assemblent les composantes avec une dextérité… disons, rustique. 

Le résultat ? Des iPhones « Made in USA » avec une option exclusive : un petit drapeau américain 🇺🇸 collé de travers et une légère odeur de pizza au smoked meat. Le parfait accessoire pour se sentir patriote en tout temps, même quand votre téléphone refuse de se connecter au Wi-Fi parce qu'il préfère la 5G du temps des dinosaures.


L'Europe, c'est la prochaine cible !


Mais attendez, l'Europe n'est pas en reste, loin de là ! Le Maître du Chaos Organisé, avec sa générosité légendaire (aussi légendaire que la fortune de votre oncle qui gagne toujours au 6/49), a aussi annoncé une possible taxe de 50% sur tous les produits européens. Oui, 50% ! Bientôt, un fromage va coûter le prix d'un char usagé, pis une bouteille de vin français va demander une hypothèque sur le chalet.


On peut déjà visualiser les douanes américaines : des agents qui reniflent chaque produit avec l'air d'un critique de spaghettis devant une sauce tomate trop liquide, à la recherche du moindre soupçon d' européanisme subversif. Leur baguette de pain va devenir un luxe, leur pot de Nutella une relique sacrée, pis le savon de Marseille… ben, il va probablement être remplacé par un savon à la graisse de bacon, ben plus américain, et qui sentira le BBQ toute la journée !


Bientôt, acheter un iPhone, ça va être un acte de bravoure financière, pis importer un simple crayon BIC va nécessiter une déclaration de guerre commerciale. Mais il ne faut pas capoter, le Maître du Chaos Organisé veille au grain. Après tout, c'est pour que l'Amérique redevienne… ben, vous savez, la meilleure, la plus grande, la plus… taxée ?


Il ne faut pas que les américains soient inquiets, nous autres non plus.  Je suis sûre, moi, que le « plusss merveilleux » président des USA a déjà une réponse toute prête, probablement griffonnée sur une serviette de table, entre deux tweets de colère et une commande de pizza extra-large.