Fitzgibbon et la faillite de Northvolt : une comédie en plusieurs actes
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Ah, Pierre Fitzgibbon ! L'homme qui, même après avoir quitté ses fonctions, continue de nous offrir des moments de pur divertissement. Le dernier épisode en date ? La faillite de Northvolt, ce producteur de batteries suédois qui a coûté 270 M$ au Québec. Mais pas de panique, Fitz n'a aucun regret !
« Si j'étais encore en poste, je ne démissionnerais pas », a-t-il déclaré. Un détail amusant : il n'est plus en poste. Mais bon, qui chipote ?
Ah, les aléas du marché! Notre cher ex-ministre Fitzgibbon, toujours stoïque face à l'adversité, nous rappelle avec une candeur désarmante que « perdre 200 M$ US, ce n'est pas une bonne nouvelle ». Qui l'eût cru?
Mais rassurez-vous, braves contribuables, il ne faut pas s'alarmer! Après tout, quelques centaines de millions, qu'est-ce que c'est, hein? Une broutille, une peccadille, une simple erreur d'arrondi dans les comptes cosmiques de notre économie florissante.
« Il faut regarder [les projets] qui réussissent », a-t-il martelé. Malheureusement, il a oublié de nous donner des exemples. Peut-être qu'ils sont invisibles ? Ou peut-être qu'ils existent dans un univers parallèle où l'argent pousse sur les arbres ?
Et puis, il y a cette petite phrase, lâchée comme un aveu : « J'aurais aimé une conclusion différente ». Ah oui? Nous aussi, Pierre. Nous aussi. On aurait aimé que nos 270 M$ ne partent pas en fumée. Mais bon, c'est la vie !
En résumé, Fitzgibbon nous offre une masterclass de déni et d'optimisme forcené. Chapeau l'artiste !
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