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Ah, le bon « Achetons canadien » ou le «Canada First» ! C'est un peu comme une déclaration d'indépendance économique, un pied de nez amical (ou pas) à nos voisins du sud dont leur président ne cesse de nous répéter : «America first, Canada next!» Puis pour en rajouter, parce qu'après tout, pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Il aimerait bien pouvoir renommer les Rocheuses en «Trump Mountains» et repeindre les chutes Niagara en rouge, blanc et bleu. C'est ça, le rêve américain, maintenant : «nous avaler tout rond!»
Le slogan qui fait mouche depuis cette idée de nous annexer en un 51e état :
« Buy Canadian, bye American ! » C'est direct, c'est clair, c'est presque un cri de guerre ! On dirait le titre d'un blockbuster où le bon canada, armé de fierté, défend son territoire. C'est un « On s'occupe de nous, pis c'est tout ! » avec un sourire en coin.
Les voyagistes américains en sueur froide :
Les réservations des Canadiens s'effondrent de 85 % ! C'est la grande redécouverte : les eaux cristallines du lac Louise, les aurores boréales du Yukon, les plages du Lac-Saint-Jean... Bye-bye Miami, adieu Ogonquit ! Les Américains se demandent si on a tous attrapé une allergie soudaine à eux. Un peu, on a surtout développé une grosse grosse intolérance à Trump .
L'effet boomerang :
C'est un match de ping-pong économique. Ils envoient des tarifs, on riposte avec nos portefeuilles. « Vous voulez jouer ? On va jouer, et on va gagner ! » (Enfin, on l'espère...).
Un marché en pleine métamorphose :
« Achetons canadien », c'est plus qu'un slogan, c'est un séisme commercial. Les détaillants, tels des explorateurs en quête de trésors, dénichent des alternatives locales. Et ils trouvent de l'or !
Les produits locaux en vedette :
Étiquetages clairs, pubs émouvantes, promos alléchantes... Nos produits locaux défilent comme des stars sur un tapis rouge.
Les rayons se transforment :
Les produits américains, façon acteurs has been, laissent leur place à des cousins canadiens ou internationaux. Des fruits exotiques débarquent, éclipsant la Californie. C'est la fin du règne de l'orange californienne !
Réponse à nos envies :
Nos marchands, fins stratèges, ont compris qu'on veut du local. En s'adaptant, ils renforcent nos liens et boostent notre économie. Tout le monde y gagne, sacrament !
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