Bourse : La danse de la Saint-Guy a commencé !

 Par Suzy Wong



Ben coudonc, on dirait que la Bourse a décidé de faire une petite danse de la Saint-Guy ces temps-ci, hein ? On passe de « Achetez, c'est le temps ! » à « Mon Dieu, où est passée ma paye ? » en un claquement de doigts. On dirait qu'on est tous embarqués dans une ride de montagnes russes sans freins !

Où est-ce qu'on est rendus, tabarnouche ?

On est à un point où Warren Buffett nous dit de « garder notre calme », mais on voit bien qu'il a un petit tic nerveux dans l'œil. Charlie Munger, lui, a remplacé ses belles paroles par des « tsé... » et des haussements d'épaules. Pis Marc Aurèle et Épictète ? Ils nous disent de « lâcher prise », pendant qu'on vérifie nos comptes en banque en suant à grosses gouttes.

Les étapes de la panique, en québécois :

  • -10 % : On sort les citations de Warren Buffett. « Achète quand ça saigne », qu'il disait. Facile à dire quand c'est pas ton sang, Warren !
  • -20 % : On passe à Charlie Munger. « La patience, c'est une vertu », qu'il disait. Sauf que là, on commence à trouver le temps long en maudit.
  • -30 % : On invoque Marc Aurèle et Épictète. « Ce qui ne dépend pas de toi, ne t'affecte pas », qu'ils disaient. Sauf que là, nos économies, ça dépend un peu de nous, non ?
  • -40 % et plus : On sacre les livres de philo aux vidanges et on sort la Bible. Parce qu'à ce stade-là, il n'y a plus que les miracles qui peuvent nous sauver. On commence à négocier avec le Bon Dieu : « Si tu me redonnes mon cash, je promets de ne plus jamais toucher aux cryptos ! »

Quoi faire dans ce bordel ?

  • Faire semblant d'être zen : C'est important pour les autres investisseurs, pour ne pas créer une panique générale.
  • Diversifier son portefeuille : Mettre un peu d'argent dans le bas de laine, un peu sous le matelas, un peu dans les cryptos (pour le fun), un peu en Bourse…
  • Investir à long terme : Se dire que dans 20 ans, on aura oublié cette crise. Ou pas.
  • Prier : On ne sait jamais, ça peut marcher.


En conclusion, la Bourse, c'est comme un mariage : ça commence avec des promesses, ça se termine souvent en divorce, et pendant ce temps-là, tout le monde prétend savoir ce qu'il fait. Mais bon, gardons le sourire (ou feignons-le), et souvenons-nous que même les pires crises finissent par passer, ou pas. Et sinon, il reste toujours le 6/49, parce qu'après tout, pourquoi se casser la tête quand on peut compter sur la chance ?

Profitez-en pour faire un tour au magasinage boursier pendant qu'il y a des soldes ! C'est le temps de remplir votre panier de fonds ou d'actions de qualité. Peut-être même aller voir ce qui se passe ailleurs qu'en Amérique du Nord, tsé, pour changer un peu. 

Si vous pensez avoir besoin de cash dans les prochaines années, ou si la retraite frappe à votre porte, c'est pas une mauvaise idée de vendre un peu de vos actions pour acheter des obligations, des CPG ou des FNB de liquidités. On ne sait jamais, le temps passe vite, et on ne veut pas se retrouver à manger des toast au beurre d'arachide à 80 ans... à moins que vous aimiez ça, bien sûr.

Par contre, si vous êtes du genre à investir à long terme (cinq ans ou plus), souvenez-vous que si vous quittez la piste de danse boursière, vous risquez de manquer le party de la reprise, qui pourrait partir plus vite qu'on le pense. En Bourse comme dans la vie, les absents ont (presque) toujours tort. Et puis, qui sait, peut-être qu'on va tous devenir riches et qu'on pourra enfin s'acheter un chalet au bord du lac avec un quai en or massif... ou peut-être qu'on va finir par vendre nos reins pour payer le loyer. On ne sait jamais, la vie est pleine de surprises ! Et si ça ne marche pas, on pourra toujours blâmer Biden, c'est toujours une bonne excuse avec le président d'à côté! 

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