S'il suffisait de vouloir pour en avoir...

C’est décembre, c’est donc le temps des nombreux rendez-vous à l’hosto. Eh oui ! Mon syndrome de Stein-Leventhal, ça signifie aménorrhée et ainsi donc problème de fertilité. Par conséquent, ça veut aussi dire qu’entre le désir d’avoir un enfant et son arrivée, il risque d’y avoir bien des tests de grossesse négatifs.
C’est décembre, j’ai pris mon Provera, mes ménorragies sont apparues dimanche, donc Clomid pour les cinq prochains jours. Eh oui ! C’est maintenant l’heure de prendre ma température le matin au réveil, de faire ma courbe, d’aller m’acheter un test d’ovulation et un test de grossesse si après quatorze jours je n’ai pas de règles.

Je prends mon acide folique, je m’alimente bien et je booste mes ovaires. Peut-être qu’il y aura bientôt un bébé en chantier; peut-être pas. Néanmoins, je vais croiser fort les doigts pour que d’ici un an, un miniprout vienne se nicher dans mon bedon. Je crois que pour le chum qui sera quarantenaire en 2010, il serait plus que content de connaître la paternité.  Et moi, mi-trentenaire prochainement, si je réussissais cet exploit d'enfanter, je serais plus qu'aux anges...

Serons-nous entendus, croyez-vous ?

Oups !  En plus de produire différentes hormones de façon déséquilibrée, pour ma gestation que je voudrais imminente, je dois tenir compte de mon râble qui est en mauvais état. Dans ma jeune vingtaine, j’ai eu un accident. Par conséquence, j’me retrouve échafaudée des fesses à la moitié du dos de vis, tiges, plaques et prothèse discale. Ne vous en faites pas, j’ai mon p’tit papier du chirurgien orthopédiste qui dit que même s’il m’a «bistourisée» huit fois, je n’aurai aucun problème majeur à avoir un marmot dans la bedaine. Selon lui, l’impasse va se passer plus tard, soit quand le bambin débordera les 7 kilos et que je devrai le prendre dans mes bras. À ce propos, j’me dis qu’on traversera le pont quand on y sera…Naïve? Positive ? Niaise ? Les trois, je dirais....