Il y a des choses qui ne changent pas dans le milieu hospitalier...

Ce matin, très très tôt, le téléphone a sonné. Évidemment, avant de décrocher le combiné, j'ai pensé que quelqu'un avait décidé de mourir pendant la nuit.  Après tout, qui peut appeler si tôt, sinon une personne qui t'annonce une mauvaise nouvelle?

Finalement, pas de nouvellement trépassés, c'était simplement l'hosto qui m'annonçait que ma chirurgie de septembre était devancée au 17 juillet prochain.  Même si je trouvais que ça venait très très vite, je réussissais à me convaincre que c'était une bonne chose; le chéri itou.  Donc, voilà, je me préparais mentalement à m'en retourner sous le scalpel. 

En début d'après-midi, pendant que le chéri était en train de parler à son équipe à propos de ma chirurgie de la semaine prochaine et sûrement son absence qui s'en suivrait; moi je venais à nouveau de décrocher mon téléphone pour apprendre que l'intervention était reportée quelque part au mois d'août.   

«Eh bien!  Vaut toujours mieux l'apprendre là immédiatement que dans le bloc opératoire après avoir jeûné...», me suis-je dit.  « Vaut mieux être reportée avant d'avoir été endormie parce que c'est chiant en mautadit de se retrouver dans la salle de réveil encore dans les vapeurs et d'apprendre là que finalement l'opération n'a pas eu lieu parce qu'il n'y avait plus de chambre pour me recevoir!», me suis-je dit aussi. Mais en même temps, même si j'avais déjà vécu des cancellations beaucoup plus pénibles que celle d'aujourd'hui, je trouvais ça un peu décevant. Après tout, fallait que j'annonce la nouvelle au chéri, sachant qu'il avait probablement déjà tout organisé son horaire.  

Voyons le positif dans tout ça : «Je pourrai aller petit déjeuner avec l'amie et la fiancée de fiston lundi matin prochain si d'ici là on ne me call pas pour le préopératoire !»

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