Les affaires courantes et les affaires du jour dans une séance de l’Assemblée nationale, nos politiciens s'en sacrent!

Collaboration de François Laurier


S'opposer pour s'opposer, rarement s'opposer pour vraiment défendre les intérêts des québécois et s'opposer pour s'opposer, rarement pour se construire, voilà l'impression que j'en ai lorsque je prends le temps de me taper à la télé une séance de l'Assemblée nationale. Mais bon, je me console en me disant qu'il y a quelque chose de comique à tout ça, c'est de voir des oppositions toujours frustrées et «ben ben» horripilées, avec rarement des solutions et encore moins avec des suggestions à proposer.  Mieux, j'en ris parce que l'opposition à l'Assemblée, ça me fait souvent penser à des enfants vers l'âge de 2 ou 3 ans qui remettent tout en doute ce que le parent leur dit, pas parce qu'ils ne sont pas du même avis, juste parce qu'ils ont besoin d'une tension permanente pour prouver qu'ils existent. À la défense des marmots, eux, leur opposition n'a qu'un objectif et c'est celui d’acquérir de l'autonomie. Pour les élus de l'opposition, d'après la vidéo qui suit, j'ai davantage l'impression que leur but est tout autre...


Comment oublier cette vidéo qui avait été filmée dans les coulisses du Parti Québécois après l'annonce de leur défaite en 2003 ? Franchement, ne trouvez-vous pas que ceci signifie à peu près ce à quoi ressemble un statut de parti de l'opposition?

L'opposition à l'Assemblée n'en a rien à foutre des affaires courantes et des affaires du jour, ça ne fait que rigoureusement argumenter sur le fait que le parti au pouvoir a vraiment tout faux (c'est quand même souvent le cas en mode électoral lorsqu'on nous donne des petits cadeaux comme un 100 piastres pour aider les parents et l'achat des items scolaires) et assurer à la population qui a élu un gouvernement qu'elle ne va jamais collaborer à faire avancer les choses, même quand celles-ci ont beaucoup d'allure. À ce sujet, ne pas se faire d'illusions parce que tous les partis se valent quand ils sont pas du bon bord (soit celui du pouvoir).  

Un jour, pourrait-on imaginer un seul instant une déclaration positive de l'opposition concernant le gouvernement élu ?  Euh... faut croire que non quand on sait que le mot d'ordre pour l'opposition doit être  «Non! Non! Et encore non!» 

Conclusion : l'opposition à l'Assemblée est sans nul doute atteinte du trouble de l'opposition.

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