Il y a environ un an : «Maman, c'est qui notre dieu à nous, hein?»

Moi et la théologie... voilà une tranche de vie d'un petit samedi d'octobre 2016 qui explique le désintérêt ou les réponses de fiston à son cours d'éthique et culture religieuse actuellement. Eh oui!  Même s'il a 95% dans cette matière et que la moyenne est de 83%, paraît-il qu'il nécessite un soutien supplémentaire de l'enseignant pour cette matière.

Tranche de vie :

Xavier a commencé la maternelle et il faut croire que ses amis italiens, arabes et autres lui ont parlé de Dieu dans la cour d'école.   lolll

     «Maman, c'est qui notre Dieu à nous, hein?»

Oh la la!  Voilà quoi me poser comme question pour m'en boucher un coin et me faire faire tourner la langue sept fois dans la gueule avant de me la rouvrir grande...

Pour m'en sortir, au lieu d'une réponse, je lui pose une question :

     «Je ne comprends pas ta question, tu peux être plus clair?»

Évidemment, le petit réplique immédiatement :

     «Qui est le Dieu à nous ?  Parce qu'il y'en a un pour les musulmans et un pour les italiens ici. »

Euh...  là je fais mine de réfléchir et je me tais.  Mais comme il revient à la charge, j'y vais encore par une question:

     «Pour toi, fiston, à quoi ça sert un Dieu ?»

     «Maman, je ne sais pas.  Peut-être à dire que l'être humain est ordinaire ?»

Je ne lui réponds pas, trouvant sa réponse satisfaisante.  Pendant un bref instant, je me dis que la conversation est terminée et, que somme toute, je m'en tire bien. Mais non !

     « Et toi, maman, qu'est-ce que ça signifie pour toi Dieu?»

Je voudrais ne rien dire, mais évidemment ça part tout seul :

     « Des conflits, des idioties, la guerre et beaucoup de marde...»

Là, Xavier vient de comprendre que ce n'est pas avec moi qu'il pourra vraiment en apprendre plus.  Donc, il va voir son père et lui pose la grande question :

     «Papa, crois-tu en Dieu ?»

À cela, son père lui explique vaguement, d'un regard tout aussi vague, qu'il croit à plus grand que lui et que là il doit descendre en bas au sous-sol serrer ses papiers.   À cela, Xavier semble satisfait et ajoute :

    «Papa, allons au parc jouer au soccer.  Me semble que c'est plus intéressant de jouer que de parler de Dieu!»

Son père acquiesce d'un gros oui et ils partent de ce pas.  Ouf !  Je suis sauvée par son père mon chéri qui, d'ailleurs, je dois l'avouer, est fort doué pour éviter toute conversation qu'il trouve impertinente et inutile.  Pour une fois, de cette fâcheuse habitude là, j'en suis fort heureuse ! lollll

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