Voilà un aphorisme qui m’ammène à dire qu’il s’agit bien plus ici d’une devise pour nous expliquer qu’il faut faire preuve de résilience

Ces temps-ci , quelques gentilles gens m’ont exprimé ce précepte que je vais assûrément assez mal vous citer mais que voici :

« On ne nous donne jamais plus que ce qu'on peut recevoir!»

Le «on» ici, tout dépendant de nos mœurs et coutumes, ça doit être Dieu, Allah, Mahomet, Bouddha, le dieu juif, etc. (Au fait, y’a qui d’autre?) . Et pour tous ceux et celles qui n’adhèrent pas à une divinité,à un prophète ou à je ne sais quoi d’autre, j’imagine que le «on» devient alors tout simplement LA VIE.

Honnêtement, si j’y réfléchis bien, ce slogan semble n’être qu’une belle petite phrase pour aider le monde à rester debout et qui parvient à s’associer à certaines gens qui ont plus la foi que d’autres; que moi. M’explique : quand j’étais en rééducation, m’est facile de me rappeler que ce n’était pas tout le monde qui était en mesure de faire vraiment avec la «marde» qui leur était tombée dessus. D’ailleurs, y a même une jeune donzelle, qui était d’à peu près mon âge, qui avait très mal pris sa quadraplégie et qui, malgré son lourd handicap, avait réussi à se pendre là-bas. Là, ça devient plutôt évident qu’elle avait eu plus que ce qu’elle pouvait endurer et que l’épreuve subie l’avait mangé tout rond. Par conséquent, lui avait raccourci sa ligne de vie à la jeune vingtaine.

« On ne nous donne jamais plus que ce qu'on peut recevoir!»

Voilà un aphorisme qui m’ammène à dire qu’il s’agit bien plus ici d’une devise pour nous expliquer qu’il faut faire preuve de résilience, voire un peu de résignation positive (ça se peut, hein?). Moi, le «on» qui serait un dieu, un prophète ou un quelque chose de plus grand que nous, régnant sur nous et sachant exactement quelles épreuves nous accorder pour nous faire grandir, je renie complètement.

Le «on» ici, pour vous, qu'est-ce ?

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