Qu’est-ce qui différencie l’homme d’aujourd’hui à celui des années cinquante ?

Qu’est-ce qui différencie l’homme d’aujourd’hui à celui des années cinquante ? Dans les années 50, la contribution des hommes aux tâches domestiques se limitait au gazon, au pelletage l’hiver, aux poubelles et au rituel BBQ (virer de bord la viande).  En 2017, c’est toujours pareil. Ah ! Que j’aimerais voir mon chéri faire une brassée de lavage ou s’acquitter de la tâche de cuisiner tous les soirs de semaine et cela avec savoir-faire.  Néanmoins, je sais très bien que si je le lui demandais, il n’en finirait plus de remettre le souper à plus tard jusqu’à ce que je sois fatiguée d’attendre. Ou pire, il me sortirait ses trois seules recettes :

  1. La familiale : spaghetti, jus de tomate et fromage qui fait couic couic
  2. Le classique : des crêpes avec du sirop d'érable
  3. Le souper qui se déjeune : des céréales pis des toasts
Je le concède, l’homme moderne diffère quand même un peu de celui de nos mères.  En effet, le nôtre ne se contente pas seulement de faire de l’exercice pour être beau : Il s’épile, se crème et se teint.  Mais là, rassurez-vous, je ne suis pas en train de parler du mien.   D’ailleurs, si tout ça faisait partie des tâches domestiques, certains de nos mâles seraient des pros de la vie domestique !  Nos mecs d'aujourd'hui, quand on ne leur donne pas le choix, ils participent aux cours prénataux (faut dire que dans mon cas je ne voulais même pas y assister!). Ils sont tous présents lors des accouchements, du début jusqu'à la toute fin et ne vont pas à la taverne, cigare dans la gueule, fêter ça avec leurs potes.   Mais comme leurs congénères d’il y a cinquante ans,  selon certaines amies encore célibataires,  les filles cultivées et pleines d’esprit, ils adorent mais pas tant que cela.  Les trop spirituelles et fines d’esprit, encore maintenant, elles font plus peur qu’aguicher.  Quoique mon mec à moi, ici, fait bien sûr exception ! ;)
Bref, qu’est-ce qui différencie l’homme d’aujourd’hui à celui des années cinquante ?  À cela, mon chum vous répondrait sans déshonneur que c’est la manette de télé qui le distingue de l’homme baby boomer.  À cette époque là, après tout, il n’y en avait pas. À cette époque, les hommes n’offensaient pas encore leur blonde avec leur foutue manie de zapper. Eh oui ! Des niaiseries du genre, le chéri en a une tonne dans sa petite tête.  Mais moi, sincèrement, je vous réponds ceci :  Mon chum n'a pas peur, comparativement à mon père qui aurait eu 81 ans cette année, de dire à son fils qu'il l'aime sans avoir peur d'en faire un homosexuel.  Mieux, pour lui ça n'a jamais été -ça ne l'est pas itou- une difficulté insurmontable que de l'embrasser et de le câliner.  Il l'a langé, bercé, lavé et lui a changé ses couches.  Il est souvent parti seul avec lui prendre l'air, même quand il n'était qu'un nouveau-né, simplement pour que je puisse me reposer.  Il est un père extraordinaire.

Mon chum n'est pas le seul de sa génération à être aussi présent pour sa marmaille, je le constate avec les conjoints de mes amies.  Et pour la plupart de mes amies, pas toutes, elles sont du même avis que moi quand on en jase.  Nos pères nous aimaient, mais nous n'avions vraiment pas l'impression qu'ils faisaient vraiment partie intégrante de nos vies.  Ils travaillaient, rapportaient le cash, nous félicitaient pour notre belle journée ou nous grondaient, tout dépendait de ce que nos mères leur avaient dit à notre sujet.  Par conséquent,  l'engagement des pères auprès de leurs enfants, la tendresse qu'ils sont capables de leur donner; je crois que c'est ça qui différencie le mâle d'aujourd'hui à celui des années cinquante.  Mais pour l'organisation familiale, là on repassera...  ;)

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