Comment rendre notre fils en homme autonome... sur ses patins!

Xavier, cet hiver, a décidé qu'il voulait patiner comme Sidney Crosby.  Donc, nous, ses parents, parce que nous ne voulons pas lui mettre des bâtons dans les roues et aussi parce que nous sommes très heureux de le voir vouloir tout faire, nous l'avons épaulé du mieux qu'on a pu pour qu'il puisse réaliser son souhait.  Par conséquent, nous lui avons acheté un super casque de hockey pour que sa tête soit super protégée et nous l'avons emmené à l'aréna du coin.  

À vos yeux,  jusque là, nous devons vous sembler être des parents attentionnés et super sympathiques.  Mais attendez de lire la suite avant de porter un tel jugement !  Parce que rendus à l'aréna, le chéri et moi, assez perplexes et les doigts croisés, on a souri à notre fils en lui scandant qu'il était capable et on l'a laissé tant bien que mal atterir sur la patinoire.  Dès qu'un jeune ado lui a donné la patente pour qu'il puisse se tenir, toujours en l'encourageant avec des «go go go!» et des «on sait que tu peux!», nous sommes allés nous asseoir l'arrière-train sur les bancs de l'aréna et on a compté le nombre de fois qu'il est tombé sur le cul ou sur la tête.  Finalement, on a trouvé que 70$ pour un casque protecteur c'était la bonne chose à faire.  

Après 4 fois à l'aréna du coin à le voir patiner avec une patente pour garder l'équilibre, on a décidé qu'à la 5ième il irait faire un tour du côté de la patinoire du Centropolis et, cela, sans accessoire.  Devinez quoi ? Eh bien! Après quelques débarques dignes d'une émission rigolote genre «Drôles de vidéos», il s'est mis à patiner...