On va se dire les vraies affaires : la société actuelle n'est pas folle de nos enfants.

Pouvez-vous y croire ? On a arrêté la circulation du transport en commun de Laval (STL) parce que les routes sont trop dangereuses, mais les autobus de la Commission scolaire de Laval qui embarquent nos marmots, eux, circulent actuellement sur nos routes pour venir les cueillir et les livrer dans leurs écoles restées ouvertes.

À la radio, à la télé, partout on nous dit qu'il y a plusieurs accidents sur les routes, de bons carambolages; que c'est une vraie patinoire et qu'on ferait mieux de rester sagement à la maison.  

On va se dire les vraies affaires : la société actuelle n'est pas folle de nos enfants.  Pourtant, il faudrait se le rappeler, ils constituent le coeur de celle-ci.   Et là, je ne vous dis pas cela juste parce qu'il me semble légitime qu'aujourd'hui les écoles primaires soient fermées (Anyway, la décision finale revient aux parents!), je vous le dis parce que j'ai encore pu le constater hier quand j'ai accompagné bénévolement la classe de mon fils pour une sortie à la bibliothèque municipale.  

Je vous raconte :

Les budgets étant serrés ou juste inexistants à l'école, la sortie d'hier s'est faite en transport en commun.  Par conséquent, pour transporter tous les dix-neuf marmots du point A au point B, l'enseignante, l'éducatrice et la maman bénévole (moi), nous avons pris l'autobus de ville. Jusque là, rien à dire.  Les deux chauffeurs (pour l'aller et pour le retour) ont été très sympathiques, patients et ont collaboré en nous menant le plus près possible de nos destinations.  En fait, là où ça s'est corsé, ce sont avec les passagers.  Tout le monde passait leur chemin sans leur prêter attention. Les jeunes adultes, les adolescents, les adultes un peu plus vieux mais encore tout en vigueur, tous, ils sont restés bien ­plantés dans leurs sièges sans jamais les offrir aux petits qui en arrachaient debout.  Pas de sourires, pas d'échange de mots.  Que de l'indifférence !

Pour moi, hier et aujourd'hui, j'ai vu que socialement, on n’est pas pantoute  ouverts aux enfants.  Pire, qu'on ne les aime pas tant que ça.  Et là, je n'ai pas fait mention des horaires de fou que la plupart des amis de la classe de la maternelle de mon fils ont.   Sibole !  Pouvez-vous croire que le service de garde ouvre à 6h45 et ferme à 18h ?  

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