Pour en finir une bonne fois pour toute

En lisant le blog UN JOUR, TU SERAS MUET, je me suis mise à me rappeler de bons et de moins bons souvenirs à propos de mon père et de sa démence vasculaire.   Et tantôt, en jasant avec quelqu'un de la parenté, son père fait de la démence itou, ça m'a donné l'envie d'écrire.  Ça va aussi probablement me donner le courage de retranscrire ici ou ailleurs tout ce qui concerne le pater et sa maladie dans mon journal intime.

Eh oui !  J'aimerais entre autre qu'on sache que ma mère a été très courageuse, autant lors du décès de papa que durant toutes les années où mon père était malade; que le deuil du paternel, de mon côté, ça s'était pas mal fait avant son trépas. En fait, le deuil a commencé le jour où l'ai vu prendre une bouchée dans mes sandales neuves que j'avais déposées sur la table de cuisine.  Ce jour-là, ai compris que mon père n'était plus.

Pour la finale de ces mots dédiés à la mort de mon père, bien que j'ai trouvé qu'il a eu de la chance de mourir à la maison avec les siens, écrirais aussi que j'ai toujours du mal à oublier l'air qu'il avait dans les derniers jours de sa vie. Parfois, je me dis qu'il souffrait abondamment et que j'aurais donc dû lui administrer plus que la dose de morphine qu'on lui donnait pour l'apaiser...

Bon, je repense à tout cela et, si j'ai le courage de celle qui parle au jour le jour de son papa qui perd tranquillement la boule, vous le saurez prochainement.  En plus, ça me permettra d'en finir une bonne fois pour toute avec cette longue aventure de papa et de sa cervelle qui s'effritait un peu plus chaque jour...

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